A propos de la médiation équine
Le cheval est lié à la santé et au salut des hommes depuis l’aube de l’humanité. Avant même d’être domestiqués, les chevaux apparaissent sous forme de peintures rupestres réalisées au cours de transes chamaniques qui vont accompagner les malades vers la guérison et guider les âmes des morts vers l’au-delà.
Les séances peuvent être effectuées individuellement ou en petit groupe, n’excédant généralement pas plus de quatre individus.
Dans tous les cas, il ne s’agit pas de pratiquer un sport ou un loisir, l’art de monter à cheval n’étant pas l’objectif de ces thérapies.
L’équithérapie et la thérapie avec le cheval touchent une population plus large, souffrant de pathologies physiques, de troubles psychiques ou de difficultés ponctuelles nécessitant un travail complet à la fois sur les plans psychomoteur, social et affectif.
Au cours des séances de médiation équine, le cheval est un intermédiaire relationnel entre le patient et le thérapeute. Il n’est pas en soi un thérapeute ni même un médiateur. Il est le support grâce auquel la médiation va être possible, car elle existe à la seule condition que le soignant reprenne, verbalise, donne du sens à ce qui se joue pendant la séance.
L’un des intérêts de ce type de prise en charge est de pouvoir être proposé à la plupart des individus, quel que soit leur âge, et de concerner de nombreuses pathologies physiques ou mentales, ou seulement des fragilités ponctuelles. Les axes de travail peuvent être très variés et s’adaptent à beaucoup de problématiques. Généralement, les enfants constituent la population la plus ciblée par ce type de médiation. L’intérêt supposé des enfants pour les animaux en est peut-être la raison.